Le voyageur bleu, tome 1 : Prophétie
Olivia Lapilus
Editions : Anyway Editions
Date de parution : 7 Juin 2016
Genre : Fantasy
Prix : 15.90€
4ème de couverture :
« Que feriez-vous si une
prophétie menaçait votre règne ?
Anos, roi tyran de la planète
Catiopé, est prêt à tout pour sauvegarder son trône. Il ne peut laisser
quiconque détruire tout ce qu’il a mis si longtemps à bâtir et encore moins
freiner sa quête du Voyageur bleu. Rien ne peut se mettre entre lui et sa soif
de pouvoir. Rien à part le destin... »
Avant de commencer, je tiens à
expliquer que l’auteure est une amie. Nous nous sommes rencontrées lors du
festival de l’imaginaire « Les Halliennales » à Hallennes-lez-Haubourdin
(près de Lille). Alors que nous attendions notre tour pour échanger quelques
mots avec Sophie Jomain, nous avons très vite sympathisé. Je me suis rendue compte
que nous allions nous entendre à merveille quand nous sommes allées ensemble
dans la longue file d’attente pour voir Georgia Caldera. Depuis, on échange
régulièrement et on se recroise dès que possible dans les salons littéraires.
Mais la petite cachotière a bien gardé
le secret de l’écriture de son livre. Ce n’est que lorsque la maison d’édition
à annoncer la sortie du « Voyageur bleu » que j’ai découvert qui en
était l’auteur. Olivia Lapilus est, comme nous, passionnée par ses lectures,
mais aussi par l’écriture. Elle s’est d’ailleurs prêtée
au jeu du questionnaire de Proust et du portrait chinois pour le blog (ici).
Dès qu’il a été disponible, je n’ai pas
manqué de commander mon exemplaire. Lorsque je l’ai reçu, j’ai été stupéfaite
par la couverture. Oui, évidemment, je l’avais déjà vu en photo, mais bon sang,
ce qu’elle rend encore mieux en vrai !! J’en profite pour féliciter de
nouveau le magnifique travail de Martine Provost sur cette couverture (et pas
seulement sur celle-ci d’ailleurs, allez faire un tour sur sa page Facebook voir
par vous-même).
Durant ma lecture, j’ai
complétement occulté mon amitié envers Olivia Lapilus afin d’être le plus
objective possible. Assez de blablas et passons aux choses sérieuses, qu’ai-je
pensé de ce premier roman ?
Je ne suis pas la plus grande fan
de fantasy. J’avoue
en toute franchise que cette histoire de
roi tyrannique, prêt à tout pour garder, d’une
main de fer tous pouvoirs sur son royaume, a
commencé à m’intriguer rien qu’en lisant la quatrième.
En guise d’introduction, nous
découvrons la confession du précédent
Roi de Catiopé et des extraits du journal de bord public des Rois de Catiopé.
Ainsi, on peut déjà voir l’étendue de la monstruosité du roi Anos et de la
perfidie de son Grand Oracle, Kanakas.
L’auteure s’attache ensuite à
nous faire découvrir les différents protagonistes en développant son univers. J’ai
beaucoup aimé les descriptions justement dosées. Elles nous entrainent sur une planète peuplée de créatures mystiques, de Catiopéen dotés de dons,
au milieu de paysages merveilleux. Très vite, on s’attache à certains
personnages, à l’image de Xénès ou de Nery, pendant qu’on en déteste d’autre
comme Anos, Kanakas ou Ael. On dévore les pages, sans s’en rendre compte,
tellement on est pris dans leur histoire. Je ne dirai rien sur le voyageur
bleu. Ni sur ce qu’il est, ni sur son rôle, pour vous laisser le plaisir de le découvrir. Tout ce que je peux
dire, c’est que j’ai beaucoup aimé.
« Un koshi se posa sur la branche d’un appala géant et joua dans ses plumes d’un bleu royal. Cet oiseau de grande taille n’était pas très apprécié dans la contrée. Les anciens racontaient qu’entendre son cri était signe de malheur à venir. »
J’ai trouvé le récit et l’univers
très bien construits avec son vocabulaire propre. Olivia Lapilus raconte son
histoire avec aisance et la rend addictive. J’ai reconnu dans son style les
influences qu’ont pu avoir certains auteurs sur sa plume. J’y ai un peu
retrouvé du « Georgia Caldera » avec son style bien particulier.
Quant au dernier chapitre, qui finit sur un cliffhanger, je me suis sentie
comme à la fin d’un tome de Sophie Jomain… à râler tout ce que je savais pour
avoir la suite très vite !!
Même si j’ai été dérangé lors de 2-3
passages , où l’auteure emploie un vocabulaire plus familier que
soutenu, j’ai été agréablement
surprise par la maturité de ce premier roman. On ressent très bien que cet
univers fait chemin depuis un bon moment dans la tête bouillonnante de cette
jeune auteure. Elle sait comment et où diriger ses personnages. Elle nous
surprend avec certains évènements et fait que l’on se pose beaucoup de
questions sur la suite de l’histoire.
Je vous partage les deux cartes créé par Zouki Ao qui reflètent parfaitement la disposition des différentes villes et provinces :
Continent Central |
Continent Est |
En bref, je ne peux que vous
recommander de découvrir « Le voyageur bleu ». Olivia Lapilus signe
un premier roman très prometteur. Il m’a juste manqué un petit travail pour
rendre l’ensemble vraiment homogène (mais vraiment pas grand-chose). L’univers,
lui, est incontestablement captivant et j’ai indubitablement hâte de pouvoir
m’y replonger.
J’espère que le tome 2 ne tardera
pas trop :p
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