Les disparus de l'A16
Maxime Gillio
Edition : J'ai lu
Date de parution ; 3 Février 2016
Genre : Thriller
Prix : 5€
4ème de couverture :
"Triste publicité pour la
commune de Saint-Folquin, deux hommes et une femme ont disparu sur l'au(to)route
A 16, aux abords du village. Trois disparitions inexpliquées survenues à
quelques mois d'intervalle... Alors que la police piétine, la veuve d'un des
disparus demande à Virginia Valmain de faire sa propre enquête. Quand la
célèbre détective privée dunkerquoise, connue pour son franc-parler et ses
mauvaises manières, débarque à Saint-Folquin avec son équipe de choc, les
événements s'accélèrent. Attention aux éclaboussures, Virginia ne porte pas de
gants !"
Après avoir lu et adoré « Manhattan Carnage » du même auteur, il me
tardait de lire de nouveau un roman de Maxime Gillio et ainsi retrouver son
humour. Quand je suis allée à la librairie Thernisien à Abbeville, pour la
dédicace de Sophie Jomain, j’ai eu la chance de me procurer le dernier
exemplaire du roman qui leur restait. Sachant ce qui m’attendait avec « Quand la nuit devient jour », je me suis dit que « Les
disparus de l’A16 » serait la lecture qu’il
me faudrait pour m’en remettre.
La très célèbre détective privée,
Virginia Valmain… comment vous ne la connaissez pas !!?? Ah oui, ça c’est
la faute à l’éditrice (et ce n’est pas moi qui le dis, cf. les notes de
l’auteur du roman) !! En revanche suis prête à signer une pétition pour
avoir les précédentes aventures de Virginia Valmain !! Mais je m’égare…
Virginia est donc engagée par une
anglaise éplorée pour retrouver son mari disparu sans laisser de trace il y a
six mois en France. Carrément pas enthousiaste au départ, Virginia se ravise
rapidement quand elle comprend que le cher disparu s’est évaporé près d’un
petit village, Saint-Folquin, dans le Pas-de-Calais. Oui, car ce petit bled
commence à faire parler de lui… Plusieurs disparitions similaires à proximité
de la commune et la police patauge dans le néant niveau indice.
Nous suivons alors l’enquête de Virginia
et son équipe, composée de :
- sa tante, Mère-Grand, la petite cinquantaine, lesbienne alcoolique et cigarillo au coin du bec,
- son garde du corps et ami, Lao-Tseu, un grand malien qui tient son surnom du philosophe qu’il cite à la moindre occasion et,
- leur chauffeur David, alias Curly (et je vous laisse découvrir la raison de ce surnom), fils d’un juge auquel il lui arrive de tirer les vers du nez pour servir Virginia, vient compléter la joyeuse bande.
"Ils faisaient des soldes sur les clichés, l'autre jour, alors j'en ai acheté deux caisses. J'ai un peu hésité entre le "À pas feutrés" et le "À pas de loup", puis je me suis dit que le premier irait mieux avec la couleur de mon string."
Autant vous dire qu’avec une
telle réunion de loufoques, on ne s’ennuie pas une seule seconde !
L’humour de Maxime Gillio est toujours
autant présent, j’ai adoré ma lecture et toutes les références auxquelles il fait allusion.
Et je suis certaine d’en avoir loupé. L’auteur
choisit d’écrire le roman comme si c’était Virginia qui nous racontait ses
péripéties et elle nous prend à partie tout au long de l’histoire. Les
chapitres sont parfois entrecoupés par des intermèdes, plus
« sérieux », nous relatant la
vie d’un personnage du roman. Dès cette première parenthèse à l'histoire, nous ne connaissons qu'un pseudo, utilisé pour caché de qui il s'agit. On ne découvre ainsi sa
véritable identité qu’au dernier moment.
J’ai été un peu
surprise par le dénouement de ce sac de nœud.
Virginia (et son extraordinaire mise en scène) nous l’explique très bien et ça
passe même si c’est un peu tiré par les cheveux !
Bref, je vous le conseille si
vous voulez passer un bon moment, sourire aux lèvres du début à la fin. Par
contre, passez votre chemin si vous n’aimez pas l’humour gras…
La couverture est accrocheuse et ce que tu en dis encore plus ! Je note :)
RépondreSupprimerSuper !! J'espère qu'il te plaira autant qu'à moi ;)
SupprimerMDR rien que la citation me fait comprendre que je vais bien rigoler mais ayant vu l'humour de l'auteur en vrai ça ne m'étonne pas. Je le lirai bientôt avec plaisir je le sens.
RépondreSupprimerAh ! Cool !! Je serai ravie de savoir ce que tu en auras pensé !
SupprimerSacré Maxime, s'il n'existait pas, il faudrait l'inventer !! Et c'est vrai, on retrouve son humour autant en salon que dans ses livres :) En tout cas, je suis super contente de l'avoir découvert et je le relirai avec grand plaisir !
Merci Lili. Bisous