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mercredi 8 février 2017

Chronique : Harry Potter et l’Enfant Maudit de Jack Thorne, John Tiffany et J.K. Rowling


Harry Potter et l’Enfant Maudit

Jack Thorne, John Tiffany et J.K. Rowling



Editions : Gallimard
Date de parution : 14 Octobre 2016
Genre : Théâtre  Fantastique
Prix : 21.00€


4ème de couverture : 



"Être Harry Potter n'a jamais été facile et ne l'est pas davantage depuis qu'il est un employé surmené du ministère de la Magie, marié et père de trois enfants. Tandis que Harry se débat avec un passé qui refuse de le laisser en paix, son plus jeune fils, Albus Severus, doit lutter avec le poids d'un héritage familial dont il n'a jamais voulu. Le destin vient fusionner passé et présent. Père et fils se retrouvent face à une dure vérité : parfois, les ténèbres surviennent des endroits les plus inattendus."






     Après en avoir tant entendu parler, j’avais très envie de me faire mon propre avis sur le fameux « 8ème tome » d’Harry Potter. Alors oui je sais ce n’est pas vraiment un 8ème tome, mais beaucoup se plaisaient à le nommer ainsi. Mon petit koala Momoko de Mo Comme Mordue (lien du blog), a eu la très brillante idée de me l’offrir et j’ai pu enfin découvrir cette pièce de théâtre.   

     Avant tout, je tiens à préciser que je n’ai peut-être pas la même relation avec la série des Harry Potter que certains. Je n’ai pas eu la chance de grandir avec. Lorsque le premier tome est sorti, j’étais en train de passer mon bac… Et à l’époque, je ne lisais pas autant qu’aujourd’hui. C’est pour ça que j’ai connu Harry Potter au cinéma avant de le redécouvrir sous la plume de J.K. Rowling. 


     Il faut aussi savoir que je fais partie de ceux pour qui les « Harry Potter » se suffisaient à eux-mêmes. Même si j’ai aimé retrouver certains personnages et en découvrir de nouveaux, je n’ai pas entièrement été convaincu. La majeure partie m’a plus, notamment le format, mais j’ai été gêné par quelques incohérences. De plus, je ne sais pas vraiment quel rôle J.K. Rowling a eu dans l’écriture du scénario, mais nous retrouvons ici des défauts qui n’existaient pas dans l’histoire originelle. 

     Nous nous retrouvons, comme dans l’épilogue des Reliques de la mort, sur le quai 9 ¾, 19 ans après la bataille de Poudlard. Albus va faire sa première année à l’école de magie et redoute d’être affecté à la maison Serpentard. À moitié rassuré par son père, il finit par monter dans le train avec sa cousine Rose (la fille de Ron et Hermione). Tous deux cherchent alors un compartiment où s’installer. Ils finissent par en trouver un qu’une seule personne occupe. Albus fait la connaissance de Scorpius, le fils de Drago Malefoy. Même si Rose ne veut pas rester dans ce compartiment, Albus reste et c’est le début d’une belle amitié.

     Très vite les scènes s’enchaînent afin d’avancer dans le temps. On nous montre seulement les moments clés pour notre compréhension. Beaucoup de sentiments complexes animent nos personnages. Puis l’intrigue principale ne tarde pas à se dévoiler. J’ai aimé cette première partie, car elle met en scène beaucoup des personnages des romans que l’on a tant aimés. Comme c’est une pièce de théâtre, nous n’avons pas de temps mort, chaque scène, chaque dialogue à son importance. Et l’engrenage dans lequel se retrouve Albus et Scorpius est un vrai page-tuner. Une bonne manière de ne pas y prendre garde… pour très vite arriver à la fin des IV actes. 

"C'étaient de grands hommes, avec d'immenses défauts, et je vais te dire une chose : ces défauts les ont peut-être rendus encore plus grands."

     Comme je le dis plus haut, j’ai apprécié retrouver certains personnages, en découvrir d’autres, l’histoire elle aussi m’a plu. Mais vous me direz : comment se fait-il que je sois si mitigée sur le rendu final ?? En fait, l’image de certains personnages était conforme à ce qu’ils étaient dans la saga. Mais pour d’autres, j’ai trouvé que leurs traits de personnalité étaient carrément caricaturés (bon, j’exagère peut-être un peu, mais voir Ron aussi abruti m’a vraiment mise en colère). En revanche s’il y a un personnage que je retiendrai, c’est Scorpius. Je l’ai trouvé génial, il a tout du anti-héros, mais il arrive à être très attachant. 

     La fin que j’ai trouvée bâclée a un peu moins fonctionné avec moi. Alors oui, c’est une pièce de théâtre et il faut que l’histoire tienne en respectant les codes du théâtre. Mais je pense que certains raccourcis auraient pu être évités afin de faire passer la pilule plus facilement. Car au final, j’ai ressenti un petit manque de cohérence à certains passages, surtout à la fin. 

     Je conseille toutefois aux fans d’Harry Potter de lire cette pièce, à défaut d’aller la voir. Replonger dans l’univers de J.K.Rowling fait toujours un bien fou. Malgré les défauts, l’histoire reste prenante. Il suffit de garder en tête qu’il s’agit d’une pièce et non d’un roman et que ce n’est pas J.K.Rowling qui a écrit celle-ci. 


Ma note : 7/10


4 commentaires:

  1. Je trouve ton blog génial, j'adore mis balader !
    Je t'ai nominé pour un tag, voudrais-tu y participer ?
    Voici le lien : https://livresques-evasions.blogspot.fr/

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    1. Merci !! Ton commentaire me touche beaucoup :)
      Je vais essayer d'y répondre rapidement ;)

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    2. J'ai vraiment hâte de lire tes réponses ^^

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  2. Ce n'est pa le bon lien, dsl ( je suis maladroite ): https://livresques-evasions.blogspot.fr/2017/02/testtag-les-couleurs.html

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